Repasser son permis B : que faire ?

À l’heure actuelle, le permis constitue un atout majeur pour votre profil. En tant que citoyen, vous devez être vigilant en permanence et adopter un comportement responsable. En tant que travailleur ou étudiant, vous devez être ponctuel et indépendant du transport en commun. Autrement dit, le permis est synonyme de mobilité, liberté et autonomie. Toutefois, le taux de réussite annuel en matière de permis reste à désirer, car il varie entre 40 et 70 % selon chaque département. Outre l’échec, il existe d’autres situations entraînant le repassage de permis. Découvrez-les dans cet article, avec les démarches et méthodes appropriées.

En cas d’échec

Après avoir échoué votre premier coup, ne vous découragez pas trop vite, car nombreux sont ceux qui repassent leur permis.

Si vous souhaitez vous présenter en candidat libre, vous disposez d’un délai d’attente d’environ 3 à 4 mois pour repasser votre permis de conduire. Inscrivez-vous en faisant une demande auprès du service des permis de votre département, juste après les résultats. Notez qu’en tant que candidat libre, vous devez être accompagné d’une personne titulaire de permis pendant au moins 5 ans et vous présenter avec une voiture à double commande.

Par contre, si vous souhaitez passer en auto-école classique, telle que l’Auto-école Oxybel au Moule, votre délai d’attente est variable, car il relève de son attribution, en fonction des places disponibles. En d’autres termes, chaque auto-école reçoit un nombre de places limité pour l’examen, cela dépend de différents paramètres, comme son taux de réussite annuel.

Durant le délai d’attente, motivez-vous, tout en vous préparant. Mais avant toute chose, analysez vos précédentes heures de cours, ainsi que le degré de votre performance lors de l’examen. Relevez vos points faibles, travaillez-les et faites des efforts pour obtenir une amélioration. À titre d’illustration, la majorité des candidats ont du mal à effectuer le démarrage en côte ou encore les manœuvres de stationnement, ce qui nécessite plus de répétitions.

Pour y arriver avec aisance, reprenez des heures de cours avec votre moniteur. Faites des échanges avec lui, en partageant les raisons de votre échec, les lacunes et les différents obstacles qui vous empêchent de réussir. Il est le mieux placé pour vous conseiller et vous corriger.

Il est aussi important de savoir garder votre concentration, gérer votre stress et maîtriser votre peur.

Tout cela, pour que vous puissiez être dans les meilleures conditions le jour de l’examen.

En cas d’annulation judiciaire

L’annulation de permis est un retrait du droit de conduire prononcé par le juge pour un certain temps, à titre de sanction, suite à la commission d’une grave infraction au code de la route.

Pour pouvoir conduire à nouveau, le conducteur doit repasser son permis.

La durée de l’interdiction de conduire varie selon l’infraction commise. Pour les conduites : sous l’emprise de stupéfiant, en état d’ivresse, avec refus de passer aux vérifications de l’état d’alcoolémie ou de la prise de stupéfiants, du refus de restituer son permis après annulation et de récidive de ces infractions, la durée maximale d’annulation est de 3 ans. Pour les conduites causant un homicide involontaire ou des atteintes aggravées entraînant une incapacité totale de travail de plus de 3 mois, la durée maximale d’annulation est de 10 ans. Le non-respect de cette interdiction de conduite est puni d’une peine d’emprisonnement de 2 ans et d’une amende de 4 500 euros.

Après l’annulation, faites une visite médicale et des tests psychotechniques auprès d’un médecin agréé. Vous pouvez vous présentez aux examens en tant que candidat libre ou en tant que candidat d’auto-école, suivant les procédures pré-citées.

Le code est toujours obligatoire, tandis que l’examen de la conduite dépend de l’ancienneté de votre permis et la durée de l’annulation. Pour les permis obtenus de plus 3 ans, lorsque la durée d’interdiction est plus de 1 an, le code et la conduite sont à repasser. Mais, lorsqu’elle est de moins d’1 an, seul le code est à repasser. Pour les permis obtenus de moins de 3 ans, le code et la conduite sont à repasser.

En cas d’invalidation

L’invalidation de permis est la perte de l’intégralité des points suite à la commission d’une infraction, entraînant l’interdiction de conduire.

Pour être autorisé à conduire, inscrivez-vous à l’examen selon les précédentes règles et passez une visite médicale incluant un test psychotechnique.

Repasser le code et la conduite sont obligatoires pour les permis obtenus moins de 3 ans, au-delà de cette durée, vous avez à repasser au moins le code.

En cas de suspension

La suspension est soit administrative pour des raisons médicales, soit judiciaire suite à une infraction (griller un feu rouge, dépassement dangereux, etc.) pour une période variable.

Pour récupérer votre permis, attendez l’expiration du délai de suspension, et rendez-vous auprès de l’autorité compétente (préfecture ou tribunal) en vous munissant de l’attestation de suspension et d’un avis médical favorable incluant les tests psychotechniques.