Célébré par ses bienfaits et son goût, le miel est consommé à hauteur en France. Les producteurs augmentent chaque année à cause de la hausse de consommation et de l’importation de miel. Vous envisagez de devenir un apiculteur indépendant ? L’analyse du miel est-elle obligatoire même en ayant ce statut ? Nous allons voir cela maintenant !

À quoi sert l’analyse du miel ?

La réglementation européenne a établi des normes analytiques qui garantissent la conformité réglementaire du miel et valident l’étiquetage botanique du miel. L’analyse du miel en laboratoire est avant tout un gage de fiabilité pour l’apiculteur. Il n’est pas toujours facile de savoir avec certitude si le nom botanique du miel est conforme aux exigences réglementaires. Dans le contexte actuel de crise de confiance des consommateurs et de propagation des pratiques frauduleuses en matière d’origine, l’analyse du miel en laboratoire devient une véritable preuve de transparence et d’engagement de qualité pour les consommateurs.

L’analyse du miel est-elle obligatoire pour un apiculteur indépendant ?

Le miel est différent d’une région à une autre. Il n’existe pas de réglementation qui oblige les apiculteurs auto-entrepreneur à effectuer l’analyse du miel. Cependant, comme déjà mentionné plus haut, le choix appartient à l’apiculteur s’il veut davantage obtenir la confiance de ses consommateurs.

Effectuer l’analyse du miel est nécessaire afin d’évaluer les critères de qualité du produit. Il permet de savoir les améliorations à faire et pour prévenir les dangers que peuvent encourir les consommateurs. Le premier critère de qualité à prendre en compte, c’est la teneur en eau, car il garantit la conservation du miel plus longtemps. Le second critère, c’est la teneur en HMF ou Hydroxy Méthyl Furfural, il mesure le vieillissement du miel. Ce sont les deux principaux critères, mais il existe d’autres résultats que vous pouvez obtenir après une analyse de miel comme : le dosage de l’invertase, l’activité amylasique, la teneur en glycérol, la présence de résidus, le taux de sucre, etc

Quelles sont les réglementations obligatoires pour un apiculteur auto-entrepreneur ?

Tout d’abord, un apiculteur indépendant doit avoir un numéro NAPI délivré par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. De plus, il doit tenir à jour un registre des ruches, ce qui permet de retracer le miel. Il doit également tenir un journal d’élevage où il enregistre les traitements de santé, les déplacements de la ruche, etc.

Un apiculteur indépendant professionnel doit se conformer aux exigences administratives telles que :

  • La déclaration annuelle des ruches : il faut avoir une estimation de la taille de l’apiculture, les méthodes de soins des abeilles, certains médicaments ne peuvent être donnés que si la déclaration est remplie ;
  • La gestion du suivi sanitaire du Cheptel : il s’agit notamment d’une déclaration à la DDcsPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) des décès aigus de masse et des maladies de catégorie 1 dans les colonies ;
  • La déclaration de toutes les nouvelles cultures de châtaigniers pour lutter contre le parasite cynips ;
  • Le respect des règles d’étiquetage des bouteilles de miel, l’obligation d’indiquer le pays d’origine et la composition du miel dans la bouteille conformément à la Directive Miel du 20 décembre 2001.

En outre, exercer le métier d’un apiculteur permet de bénéficier du régime micro-BA (Bénéfice Agricole) qui inclut :

  • 85 800 € HT de recettes moyennes sur les trois prochaines années,
  • Pas de cotisations sociales envers la MSA jusqu’à 49 ruches,
  • L’application d’un abattement de 87 % sur les charges sur les recettes déclarées,
  • La déclaration des recettes reçues,
  • Le bénéfice sur la moyenne de trois ans.
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